En attendant l’article complet, quelques photos géolocalisées pour découvrir un site qui enchantera petits et grands : souterrains, habitat troglodyte, fossiles, ruines du château,…
Étiquette : Insolite
curieux, inattendu, surprenant, mystérieux,…
La plaine du cimetière à Ventabren
Une balade courte aux multiples points de vue sur toutes les montagnes de notre Provence, un plateau aride où fleurissent des fleurs de toutes les couleurs au printemps et pour que ce soit un peu sportif, un vallon délaissé à descendre puis remonter. Près du terrain de foot et de l’aire de jeux, un pin d’Alep de plus de 100 ans.
La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie
D’abord, j’ai suivi le sentier en impasse qui mène à l’éperon rocheux à 190 m d’altitude ; quelques sapins à gauche, une cabane de chasse sous les feuillages coupés à droite, annoncent le rétrécissement progressif du sentier ; plus on avance, et plus les falaises se rapprochent de moi : celle de gauche masquée par la végétation, celle de droite peut donner le vertige ; il est prudent de ne pas laisser les enfants quitter le chemin en arrivant au bout. D’en haut, un point de vue sur l’aqueduc de Roquefavour en travaux, sur la rivière de l’Arc, la ligne de train, le domaine de Meynes, Velaux.
De l’autre côté, dans le fouillis végétal, j’essaie de repérer où pourrait se trouver le vallon de l’ermitage Saint-Honorat de Roquefavour, monument historique totalement abandonné, non visible, et qui se trouve 60 m plus bas. Je le sais niché dans une anfractuosité rocheuse arrondie (1ere photo à gauche vue d’en bas, 2e photo à gauche vue d’en haut ?), précédé par une chênaie pubescente ; son jardin humide est composé d’arbres maigrichons (peupliers ?) venus chercher la lumière au niveau de la garrigue ; quel contraste avec la végétation sèche d’en haut, pourtant, 100 m à vol d’oiseau me séparent de ce lieu ! Je l’ai positionné sur ma cartographie et, par un sentier en pointillé figurant encore sur ma vieille carte IGN, j’essaie de m’en approcher mais je comprends vite que je n’y arriverai pas : il faudrait se frayer un chemin à partir du sentier (190 m d’altitude) en taillant la végétation et il est probable qu’il faut désescalader plusieurs strates rocheuses sur une trentaine de mètres de hauteur (hauteur de la falaise de l’ermitage évaluée à 156 m d’altitude) : j’y renonce. Peut-être même n’est-ce pas techniquement possible…
Les jardins de la Bastide de Romegas
Je vous invite à une balade reposante, en musique, dans les jardins remarquables de la bastide de Romegas à Aix-en-Provence. Sur place visite guidée d’une heure.
Curieusement la bastide (première maison : début XVIIe, première dénomination de ‘bastide’ vers 1668) et la partie nord de la propriété, étaient situées autrefois
sur le territoire de Puyricard, tandis que la partie sud du domaine se trouvait sur le territoire d’Aix-en-Provence : au nord, le propriétaire payait le cens (redevance fixe que le possesseur d’une terre payait au seigneur), pas au sud. Romegas est à la fois domaine agricole (ferme, aire de battage, cultures, garenne,…) confié à un méger et lieu de villégiature (parterres, allées, tèse,…).
C’est Nicolas Romegas qui donne son nom au domaine et le complète par de nombreuses acquisitions, des vignes surtout. A la révolution, son fils émigre en Italie et le domaine est vendu à Alexis Mignet, père de François Mignet.
Le personnage le plus connu ayant séjourné à la bastide est François Auguste Mignet (1796-1884), écrivain, journaliste, historien né à Aix-en-Provence ; il a participé financièrement aux aménagements qui ont eu lieu au XIXe.
Le domaine n’a jamais manqué d’eau grâce à un système de mines d’eau, de puits et galeries (milieu XVIIe) qui récupèrent l’eau en sous-sol. Rapport d’exploration et d’interprétation du système hydraulique ancien. La bastide de Roumegas à Aix-en-Provence : un système de mines d’eau original, Lucas MARTIN et Ghislain GANTIER, 2013
La tèse, typique de la bastide provençale, est une allée plantée d’arbres et arbustes à baies attirant les petits oiseaux que les femmes se plaisent à chasser, sans savoir si à Romegas elle fut utilisée par les dames pour une telle activité. C’est aussi une allée de promenade ombragée. La bastide de Romegas : une histoire ancienne renouvelée 1564-1945, Dominique Pichon, paysagiste, 2013
Je remercie M.-A. Rater, propriétaire, pour son aimable relecture.
Plus de détails dans un article paru en août 2023 dans randomania+