Tulipes précoces de Haute-Provence


Cette année trois champs : chemin de Pissais, le long du canal de Manosque, le moins fréquenté avec des tulipes pas encore en fleur ; deux le long de la D116, direction Notre-Dame-des-Anges/Sigonce, lieu-dit La Peynière et La Grange, côté gauche. Pour un stationnement non gênant, parking du centre commercial Carrefour Market à la sortie de La Brillanne en venant d

Et pour ceux qui veulent associer une randonnée aux champs de tulipes : la chapelle Notre Dame des Anges, le canal de Manosque, la colline de Pied d’Aulun avec sa vue sur les champs fleuris et sa cache GC6BYPM Pied d’Aulun de sharkstudio
Vous trouverez dans ce blog plusieurs randonnées à Lurs : Pied d’Aulun et les tulipes d’Hypolite, La glacière des Bouissières à Lurs, Les tulipes de la Brillanne, la glacière et Notre Dame des Anges, Le chemin des Evêques
Image de l’itinéraire associé 9km865, déplacement 2h35 (3h au total), 109m dénivelée (+210, -210)
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Les gravières de la Durance au Puy-Sainte-Réparade


Départ du parking près de la digue de Vauclaire (Meyrargues) : la sortie d’autoroute est proche ainsi que l’aire de covoiturage. On peut se garer après l’étroit arceau métallique mais comme il fallait passer dans une cuvette emplie d’eau, j’ai préféré me garer avant. Parking non aménagé, pas très engageant, près de ruines et déchets divers, et de l’ancien canal de Marseille.

La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie

La piste macadémisée – digue de Vauclaire – est facile : d’un côté la Durance, de l’autre des arbres et buissons bordant la rive ; je déplore les nombreux déchets (mouchoirs en papier, masques, canettes,…) sur les bas-côtés surtout au début du parcours. Au nord, le territoire de Pertuis ; les roseaux ont colonisé la première gravière1. Je n’y ai vu que des cygnes.

La haute digue des bergers sur la gauche, interdite d’accès, était autrefois empruntée par les bergers transhumants venant d’Arles. Ils passaient devant le château médiéval de Janson, par cette digue rejoignaient les bords de la Durance puis se dirigeaient vers Meyrargues.

Parfois des petits barrages sont aménagés sur la rivière pour permettre une meilleure oxygénation de l’eau : ils sont censés attirer la truite, le cingle plongeur au printemps. Un panneau vigilance crues avertit qu’il ne faut pas rester dans cette zone dès le niveau jaune. Deux gabions2 barrent le passage pour que les voitures ne puissent arriver par l’aval (mais elles le peuvent par l’amont).

Deuxième gravière : il a pour objet la réalisation, et l’utilisation, de maquettes de bateaux radiocommandées (association modélisme naval Le Puy Val de Durance). Un ponton en arc permet aux amateurs de modélisme de mettre leur bateau à l’eau. Un sentier aménagé dit ‘du bord de l’étang’, en fait le tour. Je n’hésite pas : passerelle de bois, sentier de terre sous les arbres, c’est bien agréable. Deux possibilités ensuite : l’escalier qui se prolonge par un chemin classique ou le passage sur des blocs de béton qu’il faut enjamber au-dessus du vide. Rien de difficile mais il faut veiller à garder le même pas pour ne pas tomber entre deux plots ! Le chien saute avec plus d’aisance que moi : nous avons apprécié. A faire pour s’écarter de la piste.

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Notre Dame des Neiges par le téléphérique du Prorel


Notre Dame des Neiges, nous la voyons d’en bas, avec sa façade blanche. A pied depuis Briançon, nous n’y avons pas songé (1000 m de dénivelée !) ; nous prendrons donc le téléphérique du Prorel : tel est le programme tranquille de notre après-midi. De 1209 m d’altitude à 2354 la télécabine domine le paysage et donne le vertige. Sur le côté parfois, on reconnait le chemin des randonneurs. Peu de monde à pied, peu de monde dans les télécabines. Le coronavirus a manifestement changé la donne cet été…

La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie

Il fait frais là haut mais la marche de nous laissera pas le temps d’enfiler une polaire. Nous commençons par la table d’orientation devant laquelle nous nous livrons à l’identification des sommets avec l’application mobile PeakFinder qui désormais, ajoute le nom des sommets sur la photo. Génial ! un point de vue remarquable sur Briançon, la vallée de la Durance et sur les sommets environnants du Briançonnais, du Queyras et des Ecrins.

Nous rejoignons à vue le sentier bien visible en surveillant les effondrements. Majo, qui aime tant les fleurs, prépare avec application son herbier numérique avec toutes celles qu’elle rencontre à commencer par une plante grasse, la joubarbe aranée qui se présente sous forme de petites touffes qui donnent de belles fleurs roses à raie rose. Dans les cuvettes où l’eau demeure, je sais reconnaître les traditionnelles linaigrettes blanches.

Chapelle Notre Dame des Neiges : on ne voit d’abord que son toit ; devant les montagnes, son clocheton semble toucher la cime du petit Peygut. Même la Roche Noire derrière plus gros qu’elle est visible malgré les quelques nuages. Briançon à nos pieds, petite et silencieuse, la Cité Vauban, les forts qui nous ont fait un clin d’œil à chaque balade et même le lac de barrage du pont Baldy sur le torrent de la Cerveyrette. Nous faisons d’abord le tour de la chapelle ; un papa s’inquiète de voir son enfant s’approcher trop près de la croix et du précipice.

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