Une promenade inédite sur une idée d’André, dans la commune de Cornillon-Confoux, le long de la Touloubre ; avant d’arriver sur le parking, nous sommes passés devant le moulin de Bonfillon qui récupérait autrefois les eaux de la rivière par un canal : il accueille aujourd’hui les touristes dans un cadre somptueux. Après avoir traversé la rivière, nous nous sommes garés à l’entrée du chemin des Costes, au croisement avec la route des Ponteaux mais bien de place ; un parking plus grand se trouve dans le centre ville à l’entrée du chemin de Lou Pous nau.
A l’ouest et au sud-ouest, les collines de Cornillon-Confoux dominent la Touloubre jusqu’à son embouchure dans l’étang de Berre à Saint-Chamas ; par endroits, les calcaires et les lits marneux et gréseux sont bien visibles : ils ont favorisé l’installation d’un habitat troglodytique que nous verrons plus loin. Longer la Touloubre sur ce chemin ombragé est un régal. C’est la première partie d’un nouveau parcours « Entre pierres et eau » présenté par le maire dans le bulletin municipal de juin 2021.
Nous nous rapprochons de la rivière jusqu’au pont de Galonne : c’est là que le canal des Faïsses se déverse. La rivière est assez houleuse. Un aménagement en béton dans la rivière sert probablement à retenir les déchets entraînés par les eaux notamment en cas de crue.
Parvenus à un vaste abri troglodytique, nous nous éloignons de la rivière. Un premier mur ferme l’abri sur sa longueur, formant un enclos pour des animaux. Je sais qu’il y avait un berger début XIXe dans ce quartier du Pont de Rau : LIONS Joseph. Un peu plus loin, derrière d’autres murs plus hauts et plus épais, sans doute une maison en ruine.
Par un ancien chemin grossièrement pavé à l’ancienne, nous cheminons sur un étroit sentier forestier qui traversait autrefois les exploitations d’oliviers et de vignes. C’est un premier apié que nous découvrons mais il faut penser à se retourner. Il est installé dans le mur d’enceinte d’un bâtiment rural ruiné.

Un peu plus loin, une cabane de pierre sèche adossée à la falaise puis un puits ; il y a donc une habitation pas loin ; en effet, elle est précédée d’un long mur à abeilles de 14 cellules. Suivre le panneau qui vous mène en hauteur sur la vieille ferme Bourbon qui daterait du XIVeet que la commune a acquise. La Gazette de Cornillon, mars 2021