Le circuit des cabanons pointus – cabanoun pountchu – à Mane


Petite boucle à Mane proposée par estoublon, pour découvrir plusieurs cabanons pointus, constructions de pierre sèche le plus souvent à usage agricole ; en 1963, Pierre Martel en avait recensé une centaine entre Saint-Michel et Mane ; sans le savoir, je retrouverai ce circuit décrit dans le dernier livre acquis : 25 balades sur les chemins de la pierre sèche, Florence Dominiquele bec en l’air, 2009.

Curieusement, dans le même secteur, les constructions de pierre sèche sont repérées sur la carte IGN par quatre dénominations différentes : Cnon ou Cabanons, bories (terme à proscrire !), Cnes pour cabanes. Mais comment donc l’IGN met-il à jour les cartes et récupère-t-il la dénomination locale exacte ? Il consulte d’abord les glossaires établis par des érudits régionaux (ça explique le terme impropre de borie…) puis il fait des enquêtes sur le terrain (ça explique le terme de cabanons et cabanes), ce qui enrichit le dictionnaire. Enfin la commission de toponymie établit une liste des termes figurant dans des états justificatifs de noms dont la signification a été vérifiée dans des ouvrages récents (ça explique les graphies). Mais si ce fonctionnement explique les différents termes, il est étrange que ces termes soient si différents dans une zone géographique aussi petite !

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Voici la carte de Cassini datant de 1778. Le barrage de la Laye n’existait pas, bien sûr ; la rivière s’appelait l’Aye devenue ultérieurement Laye signifiant bois, forêt dans le sud-est (selon le glossaire des termes dialectaux de Pégorier, IGN, 2006). Légende des cartes de Cassini

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IMG_0039.jpgLe premier cabanon est juste en face du parking. On accède au second par un sentier bordé d’un muret ; les pierres plates de la toiture (lauses) sont fortement inclinées.  Un chemin caladé réhabilité par les bénévoles de l’association Alpes de Lumière, nous mène au grand cabanon des Eyroussiers.

img_1115.jpgIMG_0042.jpgAvec ses 40m de circonférence, c’est certainement le plus vaste que l’on connaisse dans les environs. Sa construction est soignée : les pierres équarries de l’encadrement de l’entrée portent une feuillure intérieure contre laquelle venait buter une porte de bois. img_1116.jpgUne pierre au sol marque le seuil. Le linteau de bois était surmonté d’une corniche de protection. L’intrados1 de la voûte prend naissance au sol et s’incurve en douceur jusqu’à la cime. Un travail de pro et d’artiste !

img_1120.jpgDerrière le cabanon, un long et haut mur d’enceinte est couronné de lauzes en épi posées de chant, en oblique. Il stabilise le mur et dissuade animaux et maraudeurs de tentatives d’escalade ou de franchissement. Technique du couronnement, site pierreseche.chez-alice.fr

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img_1126.jpgTandis que mon compagnon de route cherche la cache des ‘cabanes du pays de Mane’ placée par estoublon, je suis attirée par un  assemblage en opus spicatum2 dans le bas du mur (2ème photo à gauche) : c’est la première fois que j’en vois un. Le mur a été relevé ultérieurement par des pierres posées en assise horizontale. L’angle du mur  a fait l’objet d’un certain soin avec des grosses pierres plates parallélépipédiques taillées à angle droit et dont on alterne les faces. Cette propriété privée est vouée à la pierre sèche : une curieuse statue de pierre trône même dans le jardin !

En pratique, le chaînage d’angle, site pierreseche.over-blog

IMG_0056.jpgA partir du calvaire (1876) dans le virage, petit aller et retour pour la Vue sur le barrage de la Laye, cache que nous n’avions pas trouvée la dernière fois. Nous improvisons la fin du parcours, évitant ainsi la départementale 950. Un cabanon en bien mauvais état se trouve à l’angle d’une prairie où les premiers moutons sont de sortie.

img_1136.jpgPremier visuel à émerger de la plaine environnante, la citadelle éblouit par sa carrure.

Mane, les cabanons pointus, site de la communauté de communes

Itinéraire du sentier des cabanons, 1h30, 3km500, 115m dénivelée

Ce circuit m’a procuré beaucoup de plaisir : ‘c’est du bon geocaching’, dirait Serge Robert ; si vous êtes intéressé par la pierre sèche, je ne peux que vous inciter à faire le circuit des *** bergeries du Contadour dans la montagne de Lure.

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intrados1 : profil apparent intérieur d’une voûte ou d’un arc
opus spicatum2 : appareil réalisé avec des pierres disposées obliquement sur la tranche et alternativement en épi

(définitions extraites du glossaire du livre 25 balades sur les chemins de la pierre sèche, D.Larcena et D. Lacaillele bec en l’air, 2008)

*** A l’ombre du rocher de Roquebrune


La journée est organisée par l’ASER (Association de Sauvegarde, d’Etude et de Recherche pour le patrimoine culturel et naturel) que j’apprécie énormément tant elle propose des journées qui correspondent à ce que j’attends : de la marche, des découvertes de notre patrimoine local souvent riche mais peu connu, de la convivialité. Et des visites gratuites de plus ! Je peux alors poser des questions et y trouver de quoi vous faire partager mes découvertes. J’adresse mes remerciements à Philippe Hameau de l’ASER, qui a accepté de relire cet article.

La première visite prévue est pour la glacière située à l’intérieur de la Maison du Patrimoine, dans l’impasse Barbacane, sans doute l’ancienne rue de la glacière, comme dans beaucoup de villages provençaux. La communauté a racheté tôt le droit de faire de la glace. Des travaux de restauration du bâtiment municipal ont permis la découverte de cette glacière du XVIIe siècle exploitée par l’évêché de Fréjus qui en assumait l’entretien (On sait qu’en 1664-65 elle avait fait l’objet de réparations). Mais c’est devant une maison fermée qu’Ada nous expose ce qu’elle a découvert dans les archives.

Sur le thème de la glace, visitez le musée de la glace !

Nous passons devant le cadran solaire créé en 2005, situé en bas de la rue Grande André Cabasse  (ci-contre carte postale ancienne de la rue) : certains s’essaient au calcul de l’heure légale à partir des indications fournies mais ça paraît bien compliqué. Le temps solaire n’est pas aussi uniforme que le temps de nos montres : il faudra donc ajuster par rapport au temps moyen, en fonction de la saison. Contrairement à l’heure solaire qui dépend du lieu, l’heure légale est identique sur tout le territoire : il faudra donc apporter une seconde correction due à la longitude de Roquebrune. Je dirais (simplement ?) de faire le calcul en 4 étapes :

  • Lire l’heure locale de Roquebrune au soleil grâce à l’ombre du style sur le cadran ;
  • img_0863.jpgcorriger ce temps solaire : c’est l’équation du temps (site de l’Institut de mécanique céleste et calcul des éphémérides)  ; en été la terre se déplace moins vite qu’en moyenne : pour le 19 avril à peine -1mn de correction ;
  • Roquebrune étant à l’est du méridien de Greenwich, ajouter les 26mn de décalage (on trouve les coordonnées dans un atlas géographique), calculée à partir de la correspondance 24h correspond à 360° (rotation de la terre en 1 journée) ;img_0864.jpg
  • L’heure légale en France l’été étant égale à UT (Temps Universel) +2, ajouter ces deux heures.

Il était 9h40 au soleil quand nous avons quitté le centre du village ; l’heure légale était donc : 9h40-0h1′-0h26’+2h=11h13 à nos montres. Il est temps de partir pour la chapelle Saint-Roch.

img_0874.jpgSaint-Roch s’arrêta dans plusieurs villes d’Italie atteintes par la peste ; il s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. Pendant 3 ans il s’occupa des malades à Rome. Il finit par attraper lui-même la maladie et se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres. Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l’animal, le suivit en forêt et découvrit le saint blessé, qu’il put ainsi secourir. D’où l’expression, pour parler de deux personnes inséparables : c’est saint Roch et son chien. Extrait de Wikipedia.

C’est pour cela que dans les villes et villages de Provence qui ont été touchés par la peste, il y a presque toujours un oratoire ou une chapelle dédiée à Saint-Roch que l’on invoquait pour être protégé de la peste. Par exemple aux Mées, à Fontvieille, sur la route de Saint-Cannat, à Cazan, Saint-Rémy, le Beausset, etc.

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img_0870.jpgimg_0872.jpgPetit arrêt à la chapelle Saint-Roch, restaurée par le Comité pour la Protection des Monuments Historiques et des Sites de la Commune de Roquebrune-sur-Argens.

img_0875.jpgimg_0878.jpgDevinette ensuite face à un gros bloc rocheux abandonné sur la rive du lac Arena, à l’emplacement du bras de l’Argens. A quoi servait-il ? personne ne trouve qu’il s’agit d’une bigue, c’est à dire le point d’amarrage de la grosse corde à laquelle était arrimée la barque qui traversait l’Argens avant la construction du pont.

Les seigneurs et les grands monastères possédaient des terres de chaque côté de l’eau et les échanges étaient intenses. La communauté dut se doter d’une barque pour permettre le transport d’une rive à l’autre des habitants et des animaux. Cette barque devait être assez large pour faire passer des charrettes. […] ; pour que la barque lourdement chargée ne dérive pas ([ndlr] à cause du courant), on l’arrima à une grosse corde qui était tendue, d’une rive à l’autre entre deux gros blocs de maçonnerie (l’un deux a été retrouvé, enfoui dans la sablière Perrin). Le point d’accostage s’appelait alors le capoul.

Pour se rendre au pélerinage à la chapelle de la Roquette, soit les pélerins traversaient à gué, soit ils empruntaient le bac. La fonction de barquier était obtenue par adjudication. Sur le recensement de 1826, figurait encore Peyrin Sauveur, barquier.

Cassini_le_Muy_Roquebrune.jpegCe bac devint, pour la cité, un véritable service public, affermé dès 1546 par la communauté pour ‘passer chacun, tant allant que retournant, franc et sans faire payer personne, étrangère ou privée’. En fait, les étrangers et les animaux payaient une redevance par homme ou par tête de bétail.
Il fallait souvent réparer ou changer la barque malmenée par les troncs d’arbres charriés par le fleuve en temps d’inondation, et « nourrir » la corde avec du goudron ou la changer. […] Les ouvriers agricoles perdaient beaucoup de temps pour franchir la rivière ; il fallait parfois toute une journée pour faire passer un troupeau d’une rive à l’autre ; il n’était pas rare de voir des bêtes effrayées tomber à l’eau et se noyer.

Sur la carte de Cassini (1778), le bac y figure bien à côté de la chapelle Saint-Roch. La solution fut la construction d’un pont. Ce n’est qu’en 1829 que l’Argens cessa d’être pour la cité un obstacle à l’ouverture au monde. L’Argens et le vieux pont par le Comité pour la Protection des Monuments Historiques et des Sites de la Commune de Roquebrune-sur-Argens.

img_0881.jpgPetit cours de géologie avec M. Blanc qui a amené son graphique sur le terrain. J’entends pour la première fois le terme d’arkose. Le rocher de Roquebrune est constitué de granites et gneiss vieux de 560 millions d’années […] ; et si la surrection de ce relief est très récente (environ 30 millions d’années) le granite est un reste du socle hercynien. Extrait de Geoforum. L’arkose est la roche issue de l’altération et de l’érosion de ces granites et gneiss.

IMG_0883r.JPGExtrait du site ifrance, le rocher de Roquebrune :
A l’ère tertiaire, des mouvements tectoniques […] font remonter le conglomérat à la surface. Sa couleur caractéristique est due à une quantité inhabituelle d’oxyde de fer. Selon notre géologue, le soulèvement continue, les reliefs s’élèvent de 2 à 3mm par anIMG_0894r.JPGimg_0890.jpg. Avant de repartir après le pique-nique pris en commun, alors que je m’apprêtais à marcher bien involontairement sur une fleur poussant au ras du sol, une dame de l’association me crie stop ! vous allez écraser une orchidée !
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*** Les bergeries du Contadour


Les propriétaires des terrains situés autour du GR Tour de la montagne de Lure vous informent qu’à dater du 1/1/2020, le sentier n’est plus accessible au public jusqu’à la crête ; les bergeries du Contadour situées sur leur propriété ne peuvent plus se visiter. Les articles du blog restent en ligne pour vous informer uniquement sur le patrimoine.

img_0962.jpgA force de voir la même bergerie et ses arcs majestueux en pierre sur les dépliants publicitaires des Alpes de Haute Provence, j’ai eu envie de la voir en vrai. L’enquête sur internet n’a pas été facile. Je trouve d’abord son nom la bergerie des Fraches1 puis un descriptif de l’itinéraire que je tente de reporter sur mon logiciel de cartographie. Je ne retiens qu’une chose : pas de balisage, de grands risques de se perdre et ne pas trouver mais il semble que les choses aient changé depuis. Photos de Ti’Mars… et nicoulina

Grandes photos du site Mardis du Chalet

Le geocacheur gandalf13 y a placé un circuit Giono de 5 caches (réservées au premium member qui ont payé leur cotisation à Groundspeak, 30$ l’année), toute adoptées ou replacées par YvesProvence ; une excellente manière de découvrir cette région.

Nous sommes seuls sur le parking du gite de la Tinette (sept. 2011 : interdiction de stationner sur ce parking ; après renseignement auprès des propriétaires, stationnement accepté juste après le hangar au début du sentier mais une ou deux places seulement) dans le hameau de Contadour, commune de Redortiers. Un vent frais léger et une température de début de printemps nous accompagnent. Le sentier agricole longe des champs de lavande bien alignés. img_0970.jpgimg_0964.jpgLa balade débute par le GR bien balisé ; de nombreux arbres sont tombés en travers du chemin, sans doute écrasés par le poids de la neige ou abattus par le vent : à ma grande surprise, il y a encore des monticules de neige ça et là malgré le printemps qui est là depuis bientôt un mois.

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img_0966.jpgLa première bergerie de pierre sèche est à peine reconnaissable.

img_0975.jpgLe Jas des Terres du Roux, classé monument historique, a été restauré dans la img_0233.jpgplus pure tradition de la pierre sèche. L’abri de berger carré jouxte la bergerie : dans une petite niche à l’intérieur du mur, le berger pouvait stocker de la nourriture. Il y a même des traces d’enduit sur les murs et des trous qui devaient accueillir des poutres pour un plancher intermédiaire où l’on entreposait du fourrage. L’espace bergerie, long d’une quinzaine de mètres et compartimenté en 4 pièces, chacune couverte d’une coupole encorbellée repose sur des arcs en plein cintre un peu comme dans les églises ; IMG_0985.JPGla paille fraiche atteste qu’elle accueille toujours les moutons. La toiture de lauzes (larges dalles plates) est disposée de façon à rejeter les eaux de pluie et déborde largement en corniche : sous celle-ci, une gouttière recueillait les eaux de pluie et les conduisait dans la grande citerne à l’entrée.

Hommage à Jean Giono 1-1 Jas des Terres du Roux, par gandalf13

img_0972.jpgimg_0978.jpgimg_0979.jpgimg_0983.jpgIMG_0984.JPG

IMG_0991.JPGimg_0989.jpgLa suite du parcours est plus difficile à trouver ; plus de balisage et des chemins dans tous les sens. Non loin d’un carrefour, une bergerie tunnel tout en longueur (presque 20m !) avec une toiture en mauvais état nous semble cependant accueillante de l’intérieur. Il a fallu la construire avec un coffrage de bois que l’on déplaçait vers le fond au fur et à mesure de la construction. La citerne était alimentée par un impluvium, aujourd’hui raccordée au réseau d’eau. Un berger d’Oppédette Roland y revient pour abreuver son millier de moutons.

Nous sommes dans le lieu dit les Fraches mais ce n’est pas la bergerie que je recherche. img_0273.jpgUn peu plus loin, nous voyons des arcs qui dépassent du sol. Plus nous avançons, plus nous comprenons : la bergerie est enterrée et ses murs reposent contre des talus de terre. Des arcs-diaphragmes maçonnés sont disposés à intervalles réguliers et encastrés à leur base dans les parois latérales de la bergerie. « Ils supportaient une panne2 faîtière et des pannes de versant, constituant la charpente d’une toiture de tuiles canal […] à deux versants » (extrait de La bergerie des Fraches, site pierresèche.com). Les morceaux de tuiles jonchant l’intérieur de la bergerie me laissent supposer qu’elles se sont substituées aux lauzes originelles.

Si ces arcs [ndlr : jointés au mortier] sont encore debout malgré l’absence de charge, c’est sans doute parce que les forces exercées à leur base sont contrebalancées par la poussée des talus collatéraux. Comment construire un arc de décharge, blog pierre sèche

L’abri de berger est construit tout à côté mais n’a plus de toiture. La bergerie à arcs des Fraches est un très beau monument de pierre sèche, c’est celle que je recherchais : je l’ai découverte avec émotion, comme un cadeau qu’on a désiré bien longtemps.

Hommage à Jean Giono 1-2 bergerie en arc des Fraches, par gandalf13

img_1001.jpgimg_0998.jpgimg_0999.jpgimg_1006.jpg

cresus-film-2.jpgfilm-cresus-1.jpgAvant d’arriver sur le mont Sarran, nous passons à côté des la bergerie des agneaux, en bien mauvais état.

Hommage à jean Giono 1-3 le jas des agneaux, par gandalf13

La citerne a été rebouchée mais elle contient encore de l’eau. Des tôles ondulées et des tuiles canal au sol ont dû servir de toiture. Ce serait le lieu de tournage du film de Giono, Cresus, en 1960, dont le premier assistant était Costas Gavras. Mais quand on regarde le film, cela ne lui ressemble pas… Résumé du film

img_1023.jpgVous n’êtes pas ici dans une Provence de tutu panpan. Vous n’aurez pas de cyprès, pas de ciel vraiment bleu, pas de tambourinaires. Je vous donne l’aridité et le vent. Giono s’adressant à ses comédiens

Giono a fait neuf séjours sur le plateau de Contadour ; il y possédait une ferme dite le moulin de Giono ainsi que la ferme « Les Graves » qu’il avait achetée avec ses amis artistes. Il y a situé une partie de son oeuvre : Regain (le plateau parcouru par Gédémus et Artule), Deux cavaliers de l’Orage,… ; une séquence du film de Rappeneau (Le Hussard sur le toit) a été tournée sur la crête.
Balade littéraire du centre Jean Giono (à destination des élèves).
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