Première marche populaire du patrimoine : Mallemort


Un concept nouveau que Majo et moi avions envie de tester ; organisé par la l’office du tourisme de Mallemort et la ffsp (fédération française des sports populaires) le parcours sans difficulté, est balisé avec des rubans rouges et blancs et des barrières métalliques ; pas de stress : nous disposons d’un numéro de téléphone, d’un carnet de route, d’une petite assurance (1.80€) et sur le parcours, de deux points de ravitaillement avec étape culturelle ludique. Les groupes partent au fur et à mesure, parfois se rejoignent, parfois s’étirent. C’est la liberté encadrée.

Donjon de l'ancien châteauMajo et la journalisteInscrites en 88è et 89è position, nous partons en milieu de peloton ; une petite grimpette nous mène vers l’ancien château de Mallemort, du XIIè siècle autrefois propriété des évêques de Marseille. Détruit et remplacé peu à peu par les habitations, il ne subsiste que le donjon. Rapidement, par un petit sentier humide entre deux rangées de maisons, nous rejoignons le pont sur le canal EDF. l'étang des pêcheursNous longeons alors le canal, accompagnées par une journaliste qui teste la marche pour son reportage. Sur le côté droit, la roubine des Vernégaux alimentée par les eaux de la Durance, fait le bonheur des promeneurs et des amateurs de pêche tout comme la vaste retenue d’eau gérée par une association de pêcheurs.

Barrage de MallemortPeu après le barrage, nous trouvons le premier point de ravitaillement : gâteaux, eau fraîche, photo de groupe et quizz sur les oiseaux de la Durance qu’il faut identifier : pour le cormoran dont c’est la zone d’hivernage, et le héron, pas de problème mais pour les oiseaux migrateurs comme le guêpier c’est plus difficile. Saviez-vous que les pattes de la buse ne sont pas de la même couleur que celles de l’aigle ?

Oiseaux sur la DuranceNous contournons le barrage de Mallemort et faisons face à l’observatoire de Mallemort le long de la Durance. Pas de castors en vue, ce n’est pas l’heure. La fiche qui nous a été remise nous informe :

En avril ou mai naissent 2 à 4 castors en moyenne ; toute la famille s’occupe d’eux (parents, les grands frères et sœurs). Chaque génération respecte l’autorité de la précédente ; au troisième printemps, ils partent fonder une famille à leur tour.

Fleurs sauvagesCulture hors sol de fraisesAprès 1km500 sur ce sympathique chemin, la route est goudronnée jusqu’au second point de ravitaillement ; là, nous nous désaltérons, nous mangeons un morceau avant d’aller discuter avec le jeune Cyprien qui nous parle de la culture hors-sol de ses fraises. Les plants sont enfermés dans un sac suspendu et percé de trous ; ils sont déposés sur un substrat tout déjà préparé auquel on ajoute de l’engrais. La route après le second ravitaillementle LuberonLes fraises poussent et retombent sur le côté du sac : pas besoin de se mettre au sol pour les ramasser. Arrosage automatique contrôlé par un ordinateur : quand on est peu nombreux dans l’exploitation, c’est une solution indispensable. Par contre leur prix de revient est sensiblement plus élevé qu’avec une culture en pleine terre mais avec ce système sous abri, il serait possible de récolter des fraises en automne. Nous reviendrons les goûter en octobre chez Cyprien chezcyprien@gmail.com, chemin belle plaine à Mallemort.

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Le château de Saint-Estève-Janson par la digue


Journées du patrimoine 2014. A la lecture du livret sur le thème des jardins du patrimoine, je vois qu’est signalé le château de Saint-Estève-Janson, celui pour lequel je me pose tant de questions. La seule réponse que je dois accepter c’est que cette haute construction est probablement une cheminée monumentale. Lire le premier article : le château de Saint-Estève-Janson.

L'étang derrière la digueJe passe à la mairie pour prendre quelques informations mais rien n’est affiché ; je me rends donc directement au château, pensant trouver sur place un archéologue ou un historien chargé de faire visiter les lieux. Je pars donc du chemin du canal dans la réserve volontaire du haras de Saint-Estève-Janson, passe devant deux pêcheurs, entends les oiseaux sans vraiment les voir.
le rocher de JansonJe rejoins d’abord le pied du rocher de Janson, où était autrefois accroché le bateau qui traversait la Durance jusqu’à Cadenet.
cassini st estève duranceA l’époque du bac, la rivière Durance ne faisait qu’un seul lit, il n’y avait pas de rapides et le rocher permettait d’y accrocher le bac ; depuis le moyen-âge, par intermittence, cet endroit était utilisé ; en 1647 le bateau y était à nouveau déplacé et s’y trouvait encore en 1674. Le rapport d’inspection de 1697 précise que pendant 35 ans le bateau se trouvait soit au rocher de Janson soit vers le chemin du Puy.

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Autour de Venelles par le Gros collet et le Grand Vallat


Une petite randonnée sans difficulté, sous les pins avec une variante, pour les plus sportifs mais d’une demie journée ; le gros Collet n’est pas aussi gros que ça  – c’est un col qui permet de passer d’un sommet de 418 m de haut à un autre de 425 m – et le grand vallat pas si grand ; mon but était surtout de tester mon degré de récupération suite à une mauvaise chute à Gap il y a deux semaines.

le panneau d'information sur le parking des sportsBorne n°1Le panneau situé près du parking des sports indique plus de 10 points d’intérêt sur le parcours de découverte balisé de blanc ; certains me laissent sceptiques comme ‘espace nu’, ‘ancienne décharge’ ou ‘fond de vallon’ mais c’est un parcours familial imaginé par deux classes de Venelles ayant travaillé avec l’O.N.F. : je n’ai rien trouvé sur internet, ce qui n’aidera pas les curieux qui ne s’informeront pas avant auprès de l’office du tourisme.

Vue sur VenellesAbreuvoir pour les sangliersMarche en sous-bois de pins, sur des pistes forestières caillouteuses et larges, parfois sur des chemins plus étroits, mais toujours bien balisés de blanc. Peu d’occasion d’avoir des points de vue larges sur les montagnes environnantes mais une vue sur Venelles. En pleine forêt, un large point d’eau bétonné près d’un abri grillagé signale la présence de chasseurs.

Citerne DFCI : c'est là que se séparent le balisage jaune et le blancLe gros colletA la citerne DFCI située au Gros Collet, je décide de prendre la variante vers le grand Vallat balisée de jaune : descente douce avec parfois des passages légèrement glissants jusqu’à la voie ferrée que certains n’hésitent pas à traverser pour rejoindre plus rapidement la départementale 63B.

Un grand remblai au loin : l'ancien canal du VerdonAu loin, un énorme talus soutient l’ancien canal du Verdon. Je suis tranquillement et sans risque le sentier, passe sous le chemin de fer puis rejoint la route non loin du puits de Parrouvier. Le pont du trainParking aménagé permettant d'accéder à l'ancien canal du VerdonC’est dans ce quartier que se trouve l’aqueduc de Parrouvier, un bel ouvrage d’art de l’ancien canal du Verdon. Pour ceux que cela intéresse, l’ancien canal du Verdon n’est pas loin de la route : vous pourrez y accéder à partir d’un des deux parkings de randonnée que vous trouverez sur votre gauche, quartier Cigalons.

Cheminement dans le lit du ruisseau à GaraguayGare aux branches à hauteur des yeux !Pour le retour au parking des tennis, j’ai improvisé un parcours dans un étroit vallon du quartier de Guaraguay. A sec, le lit du ruisseau est fait de plaques rocheuses et de cuvettes parfois remplies d’eau. Lorsqu’un VTT descend à toute vitesse, j’ai à peine le temps de lui laisser la place. Un second danger vient d’en haut : de grosses branches à hauteur des yeux. En haut de la pente, pour me rapprocher des terrains de tennis, j’oblique sur la gauche mais tombe sur une énorme propriété privée. Je remonte alors jusqu’à un grillage, un long grillage qui délimite les terrains de tennis de la commune d’une propriété avec des vignes ; le problème, c’est que je suis du mauvais côté de la barrière ! je la longe pendant un certain temps espérant trouver un accès : c’est un trou dans le grillage qui me permettra de rejoindre le terrain de sport. Vu le nombre de passages clandestins effectués dans celui-ci, j’en déduis que beaucoup d’autres que moi ont été piégés. Je suppose que le seul moyen licite aurait été de suivre le lit du ruisseau jusqu’au bout puis de remonter vers le nord jusqu’à la citerne (voir la carte avec le point repéré).

Je passe des tennis à l’espace jeux pour enfants puis à celui du fitness pour retrouver le parking d’en bas où le vide-grenier bat son plein depuis avant 9h ce matin.

Une balade familiale, facile : bien suivre le balisage blanc ou jaune car de nombreux sentiers parcourent la forêt dans tous les sens ; l’intérêt est relatif quand on est curieux… sauf si on ajoute une variante dans le canal du Verdon jusqu’à l’aqueduc de Parrouvier mais il faudra peut-être prévoir le pique-nique (départ depuis un deux parkings CG13).

gros collet traceImage de l’itinéraire 8km100, 132m dénivelée (+ 258 m, – 231 m  ), 2h30 déplacement, 2h40 au total